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La "Mémoire"

Quand nous étions enfants, en Algérie, aux commémorations, au monument aux morts, nous récitions ce poême de Victor Hugo, puis avec les "grands", nous chantions la Marseillaise.

L'hymne national faisait alors partie du programme scolaire.

Nous les "vieux" nous, souhaiterions que notre descendance conserve ce respect de ceux qui sont morts pour leur liberté d'aujourd'hui

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie

Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.

Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.

Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;

Et, comme ferait une mère,

La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !


Gloire à notre France éternelle !

Gloire à ceux qui sont morts pour elle !

Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !

À ceux qu'enflamme leur exemple,

Qui veulent place dans le temple,

Et qui mourront comme ils sont morts !


C'est pour ces morts, dont l'ombre est ici bienvenue,

Que le haut Panthéon élève dans la nue,

Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,

La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,

Cette couronne de colonnes

Que le soleil levant redore tous les jours !


Gloire à notre France éternelle !

Gloire à ceux qui sont morts pour elle !

Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !

À ceux qu'enflamme leur exemple,

Qui veulent place dans le temple,

Et qui mourront comme ils sont morts !


Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe,

En vain l'oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe,

Passe sur leur sépulcre où nous nous inclinons ;

Chaque jour, pour eux seuls se levant plus fidèle,

La gloire, aube toujours nouvelle,

Fait luire leur mémoire et redore leurs noms !


Gloire à notre France éternelle !

Gloire à ceux qui sont morts pour elle !

Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !

A ceux qu'enflamme leur exemple,

Qui veulent place dans le temple,

Et qui mourront comme ils sont morts !

Allons enfants de la Patrie

Le jour de gloire est arrivé !

Contre nous de la tyrannie

L'étendard sanglant est levé

Entendez-vous dans nos campagnes

Mugir ces féroces soldats?

Ils viennent jusque dans vos bras.

Égorger vos fils, vos compagnes!


Refrain

Aux armes citoyens

Formez vos bataillons

Marchons, marchons

Qu'un sang impur

Abreuve nos sillons


Que veut cette horde d'esclaves

De traîtres, de rois conjurés?

Pour qui ces ignobles entraves

Ces fers dès longtemps préparés?

Français, pour nous, ah! quel outrage

Quels transports il doit exciter?

C'est nous qu'on ose méditer

De rendre à l'antique esclavage!


Refrain


Quoi ces cohortes étrangères!

Feraient la loi dans nos foyers!

Quoi! ces phalanges mercenaires

Terrasseraient nos fils guerriers!

Grand Dieu! par des mains enchaînées

Nos fronts sous le joug se ploieraient

De vils despotes deviendraient

Les maîtres des destinées.


Refrain

Tremblez, tyrans et vous perfides

L'opprobre de tous les partis

Tremblez! vos projets parricides

Vont enfin recevoir leurs prix!

Tout est soldat pour vous combattre

S'ils tombent, nos jeunes héros

La France en produit de nouveaux,

Contre vous tout prêts à se battre.


Refrain


Français, en guerriers magnanimes

Portez ou retenez vos coups!

Épargnez ces tristes victimes

À regret s'armant contre nous

Mais ces despotes sanguinaires

Mais ces complices de Bouillé

Tous ces tigres qui, sans pitié

Déchirent le sein de leur mère!


Refrain


Nous entrerons dans la carrière

Quand nos aînés n'y seront plus

Nous y trouverons leur poussière

Et la trace de leurs vertus

Bien moins jaloux de leur survivre

Que de partager leur cercueil

Nous aurons le sublime orgueil

De les venger ou de les suivre!


Refrain


Amour sacré de la Patrie

Conduis, soutiens nos bras vengeurs

Liberté, Liberté chérie

Combats avec tes défenseurs!

Sous nos drapeaux, que la victoire

Accoure à tes mâles accents

Que tes ennemis expirants

Voient ton triomphe et notre gloire!



Ce que nous chantions est en vert

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