Je comprends ton indignation, mais il faut garder présentes à l'esprit les dérives que pourrait entrainer une loi légalisant l'euthanasie. Je crois plutôt que c'est la peur de ces dérives qui gèle
tout mouvement des politiques.
Fran a écrit (le 18/03/2011 à 20h46) :
Merci de ton commentaire, Sébastien. Doit-on laisser la peur nous dicter notre conduite ? Tu le dis toi_même, elle "gèle tout mouvement". Elle barre le passage aux initiatives, au changement.
Rester dans l'inertie par peur des dérives potentielles, c'est s'enferrer.. pour quelque chose de virtuel et sans existence.
FFannette a écrit (le 29/03/2011 à 20h27) :
Je suis pour "choisir" ou que l'on choisisse pour moi. Ma mère avait un lymphome (cancer incurable) et est morte en 6 mois. Elle n'a pas eu droit à l'euthanasie mais je reste persuadée que les
médecins l'ont aidé à partir plus vite, sans douleur, dans son sommeil. J'étais auprès d'elle, jusqu'au bout, c'est dur mais je suis très heureuse d'avoir été à ses côtés jusqu'à son départ pour
l'autre rive.
"Poème -William Blake :
Je suis debout au bord de la plage,
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est beau, il est la vie. Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit :
« Il est parti ! » Parti ? Dans quelle direction ?
Parti de mon regard, c’est tout …
Son mât est toujours aussi haut, sa coque à toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux, s’exclament avec joie : « Le voilà ! ». C’est ça, la mort !"
Bisousssss.
(Nut/FFannette)
Fran a écrit (le 30/03/2011 à 07h33) :
Merci de ton témoignage et pour ce joli poème. Sa métaphore est si juste ! L'humain est parfois si enfermé en lui-même, que ce qui échappe à son regard et sa compréhension n'existe pas ou n'existe
plus. Plus que la mort, en soi, ce qu'il faudrait combattre c'est l'idée qu'on en a. Nous y gagnerions en sagesse et en sérénité.
"Poème -William Blake :
Je suis debout au bord de la plage,
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est beau, il est la vie. Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit :
« Il est parti ! » Parti ? Dans quelle direction ?
Parti de mon regard, c’est tout …
Son mât est toujours aussi haut, sa coque à toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux, s’exclament avec joie : « Le voilà ! ». C’est ça, la mort !"
Bisousssss.
(Nut/FFannette)