On dit que l'espoir fait vivre. Heu.... oui, mais non ! Et ne va surtout pas penser que j'écris ces mots parce que je suis à la ramasse moralement, Pas du tout. Ma météo perso affiche un anticyclone dont les hautes pressions planent sur mon ciel intérieur, révélant le bleu et la lumière d'un azur provençal. Mais l'espoir, qu'est-ce d'autre qu'une hypothèse, une tension vers quelque chose qui n'existe pas ? Je le ressens plutôt comme l'expression d'une insatisfaction et d'une frustration. Je le vis comme un carburant trompeur, polluant le présent de ce sous entendu : « le bonheur c'est toujours pour demain ». Ben zut alors ! Va falloir courir vite pour essayer de l'attraper.
Je préfère vivre, à une hypothèse me faisant vivre. Comme je ne peux plus, ni ne veux plus courir, je plie cette formule. Elle est bonne pour le placard. Je n'attends rien de l'espoir, lui préférant la force que donne l'envie de vivre ce jour, simplement tel qu'il m'est donné.
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